La loi, ainsi que le Code de la route stipulent clairement les voitures concernées par le contrôle technique. En plus de cela, plus de précision et de détails sont apportés, et tous ceux qui utilisent des véhicules à moteur doivent les connaître.
Quels véhicules passent le contrôle technique ?
Les véhicules concernés par un contrôle technique sont les véhicules plus de 4 ans, et le premier contrôle doit être fait le premier semestre du quatrième anniversaire de la première mise en circulation du véhicule. Après cette date, le contrôle est obligatoire et doit être fait tous les 2 ans. En présentant votre certificat d'immatriculation, vous pouvez passer votre contrôle dans tous les centres existant sur le territoire national. Il est à noter que le contrôle technique automobile des véhicules immatriculés dans le territoire de l'Union européenne moins de 6 mois est valable en France.
Les particularités du contrôle technique des véhicules
En général, le contrôle est basé sur les vérifications des composants et l'antipollution. Toutefois, chaque véhicule possède des particularités que les centres doivent contrôler. Pour les véhicules utilitaires, le test antipollution est obligatoire, mais aussi aussi une visite technique complémentaire tous les ans si le véhicule est plus de 4 ans, particulièrement les émissions polluantes. Le contrôle technique automobile des camping-cars se distingue par un test antipollution tous les 2 ans, de même que les autres véhicules plus de 3,5 tonnes, et que la visite annuelle antipollution n'est pas obligatoire. Les véhicules roulant au GPL subissent un contrôle plus approfondi surtout au niveau du réservoir, dont l'étanchéité et les accessoires de fixation.
Ce qu'on contrôle chez les véhicules
Il existe 124 points de contrôle techni chez les véhicules concernés. Ainsi, les contrôles portent sur le système de freinage, les pneus et ses fixations, les dispositifs d'éclairage, la pollution, les essieux et la suspension, les roues et la direction. S'ajoutant à cela les éléments de carrosserie dont le réservoir et les portières, mais aussi les équipements de sécurité telle avertisseur, rétroviseur, siège et ceinture de sécurité. Si un ou plusieurs de ces accessoires sont défaillants, le véhicule passera une contre-visite avant de pouvoir circuler librement, dans un délai de 2 mois après le contrôle initial. Le non-respect de ces règles est sanctionné par une amende généralisée de 135 euros, mais peut aller jusqu'à 750 euros dans certains cas, assortis d'une suspension de la carte d'immatriculation durant 7 jours. La lettre A est apposée si le contrôle est favorable, et de S si le véhicule passe la contre-visite.